Si l’on connaît le succès que le sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) a rencontré dans la France du Second Empire, si l’on sait qu’il légua une partie importante de ses uvres au musée des Beaux-Arts de Valenciennes, sa ville natale bien aimée, peu de gens connaissent le destin original de son fils, Charles (1870-1904) qui assouvit sa passion pour l’archéologie en Indochine, au début du 20e siècle, avant d’y trouver la mort à 34 ans. C’est ce destin, à cheval entre la France, le Cambodge et le Vietnam, que le musée des Beaux-Arts de Valenciennes se propose d’évoquer avec la collaboration exceptionnelle du musée national des arts asiatiques Guimet.
Près de 200 objets et oeuvres seront exposés dont une soixantaine de tirages modernes de photographies asiatiques de Charles Carpeaux.
La première partie sera consacrée à la vie de Charles Carpeaux chez son père et avant son départ en Asie avec des oeuvres des collections, du musée des Beaux Arts de Valenciennes, du Petit Palais, du Musée des Arts Décoratifs, du Musée du Quai Branly, du Palais des Beaux-Arts de Lille et de prêteurs privés.
Dans les sections asiatiques, l’essentiel des oeuvres (sculptures, moulages, photographies anciennes et tirages modernes) sont prêtées par le Musée Guimet, et quelques documents d’archives proviennent de l’Ecole Française d’Extrême Orient.