Le Musée de la gendarmerie nationale à Melun qui a ré-ouvert ses portes le 3 juin dernier est heureux de vous annoncer sa prochaine exposition temporaire du 4 juillet 2020 au 28 février 2021
« Les gendarmes crèvent l’écran. De Cruchot à Marleau ».
Pour sa cinquième exposition temporaire qui marquera également les 5 ans d’ouverture, le Musée de la gendarmerie nationale, a décidé de laisser place aux artistes et plus particulièrement aux acteurs ayant enfiler l’uniforme (ou presque) à l’écran. Du figurant au héros il n’y a qu’un pas à franchir ! Celui de cette exposition à découvrir dès cet été.
Les gendarmes à l’écran, un subtil équilibre entre fiction et réalité
Qu’il s’agisse de cinéma ou de télévision, les rôles de gendarmes ont évolué depuis la silhouette d’arrière-plan jusqu’au héros en tête d’affiche. L’exposition propose de découvrir comment le personnage du gendarme a pris des galons au fil du temps, comment la fiction révèle ses parts d’ombre et de lumière mais aussi comment elle aborde les différentes missions de la gendarmerie ou encore sa féminisation. Quels sont les distinguos entre la fiction et la réalité, tout en ayant à l’esprit le « mentir-vrai » de la première. Grace à des extraits vidéo, des photogrammes ou encore des accessoires, l’exposition mettra en lumière les interactions entre l’institution « Gendarmerie nationale » et sa représentation sur les écrans. Adulé ou critiqué, le gendarme star ne laisse pas indifférent. Une chose est sûre, depuis les prémices de la fiction audiovisuelle à la Belle époque, en passant par Cruchot dans les années 1970 et jusqu’à Marleau, aujourd’hui « Les gen darmes c rèvent l’écran ».
Des références cultes à ne pas manquer
« Un petit thé mon adjudant-chef ? », « youyou c’est la Maréchaussée », la tactique du gendarmes sont, parmi beaucoup d’autres, des références cultes qui résonnent dans l’esprit du grand public. Qui ne connaît pas Cruchot et la saga du gendarme de Saint-Tropez, Une femme d’honneur, la capitaine Marleau ? Ces figures populaires sont la trame de cette exposition, tout comme des pièces exceptionnelles et inédites : la porte du cockpit de l’AirBus A300 pris en otage à Marignane, la carabine de l’affaire Dominici, les photos des coulisses de Peur sur la ville avec Jean-Paul Belmondo, etc.
La collection du Musée de la gendarmerie nationale vient quant à elle en soutien des films choisis pour faire le parallèle entre la représentation dans la fiction et la «réalité » des objets.